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Angèle et Mathieu Dalmon dans
les rues
de Conques (2003).
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ALMON-LES-JUNIES,
le village d'origine.
ALMONT-LES-JUNIES depuis 1993.
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Almont-les-Junies est une commune française d'environ 500
habitants, située dans le département de l'Aveyron et la
région Midi-Pyrénées. Ses habitants sont
appelés les Junhalmontois.
La première mention de la localité d'Almon (Almontis) est
issue du Cartulaire de Conques et datée entre 997-1031. Dans la
région proche d’Almon, un capmas d'Odolric est mentionné
avec moulin, terres cultes et incultes. Les terres autour d'Almon
feront progressivement partie des terres dites de Sainte Foy,
réservées à l'usage de l'abbaye de Conques.
Au cours des différentes époques plusieurs seigneuries et
châtellenies se partageront les terres de l'actuelle commune
d'Amon-les-Junies, notamment la famille de Belfort, puis Belfort-Saint
André, la famille de Mouret (Pagas) et de Flory (Laval). La
famille Donzac issue de la bourgeoisie locale, avec des alliances dans
la noblesse fut très présente à Ginouillac, avec
un manoir édifié dès le XIIIe siècle et
remanié au XVIIIe siècle, dont il reste encore des
éléments remaniés dans les années 1990.
La localité d'Almon fera partie jusqu'en 1788 de la paroisse de
Flagnac. 1788 marque la date de la création de la nouvelle
paroisse avec édification de l'église actuelle, à
la demande de la population parfois trop éloignée du lieu
de culte. L'appelation Almon-les-Junies vient de l'union de plusieurs
lieux existants au moment de la création de la paroisse: Almon,
situé près de Vernhols et Lamicalie, et Las Johannias
(éthimologiquement: défricheurs ou étrangers) qui
donnera Les Junies.
Depuis les années 1990, Almont-les-Junies est connu comme
étant la capitale gastronomique de l'estofinade, "estofinado" en
occitan, ce plat à base de pommes de terre et de morue de
Norvège préparé dans la région depuis le
XVIIIe siècle.
Le 1er avril 1993, la commune
d'Almon-les-Junies est renommée Almont-les-Junies, avec un "t",
pour se rapprocher de la racine latine Almontis. Les panneaux routiers
de la région sont restés obsolètes durant parfois
plusieurs années.
Wikipedia 2008
NB : S'agit-il d'un "poisson
d'avril", nul ne sait. Cette nouvelle appellation intégre
d'innombrables "Dalmont", qui n'ont aucun lien direct avec ce charmant
et calme village aveyronnais. Nous conserverons pour notre part le nom
tel qu'il était avant 93 : D'ALMON-LES-JUNIES.
Le webmaster
Olivier Dalmon
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Almon-Les-Junies,
Avril 2003
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Lieux et
monuments
Eglise du XVIIIe siècle : vitrail de l'ermite Hugon ; Sentiers
pédestres parcourant la commune entre plateaux et vallées
; Ancien pont des pèlerins, dit Pont Romain du Brousseirou ;
Ancien manoir de Ginouillac (propriétés privées)
avec tour du XVIIIe siècle ; Ruine du château de Belfort
(mentionné au XIe siècle et pris par les Anglais lors de
la Guerre de Cent Ans) ; Moulin de Parayre à Laval
(privé) ; Moulin des Bréfénies ; Corps de ferme du
XVIIIe au XIXe siècle (privés) avec de belles maisons de
maître ; Reste de voie romaine (l'estrade conquese)
Personnalités
Paul Ramadier, maire de Decazeville en 1929, président du
Conseil en 1947. Il fait connaître la spécialité
culinaire de l’estofinado à Paris. Réputé pour son
fin palais et son bon appétit, amateur de stockfish, il ne
pouvait s’en passer quand il était de fonction à
Matignon. Paul Ramadier avait pour habitude, quand de passage dans le
Bassin, de venir faire étape à Almon pour une
dégustation de choix. Dans les années
d’après-guerre, il arrivait à Almon au volant de sa
traction avant, la pipe au bec, souvent accompagné d’amis. Quand
la poule farcie lui était servie, il la tranchait en deux et
s’en octroyait une bonne moitié, sans négliger pour
autant les plats qui suivaient dont l’Estofinade.
WIKIPEDIA 2008
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